mercredi 8 novembre 2017

Le temps des guerriers / The Princely Flower de Garry Kilworth


Dans "le temps des guerriers", on retrouve les personnages principaux du "manteau des étoiles" maintenant établis depuis presqu'une vingtaine d'année sur leur nouvelle île de Rarotonga. Ils vont reprendre la mer à bord de la Fleur Princière aux côté de Kieto pour apprendre l'art de la guerre avant que celui ci ne puisse accomplir sa destinée, la conquête d'Albainn, la terre de Brume d'où sont originaires Seumas et Dorchas. Ce sera une nouvelle épopée héroïque à travers l'océan pour découvrir la porte qui leur permettra d'accéder au monde des redoutables guerriers maoris  ...
Dans le même temps, on découvre que Seumas a eu un fils qui, sans le connaitre, lui porte une haine farouche et a promis de supprimer son père. Son parcours de vengeance lui fera intégrer une flotille arioi qui sillonne l'océan d'île en île, troupe artistique prestigieuse qui apporte dans son sillage le meilleur du spectacle et des art traditionnels océaniens : chant, musique, poésie, danses, combats, acrobaties, etc.        
En plus des ambitions, amitiés, amours, jalousies, rivalités et autres relations de nature purement humaines, le récit fait la part belle aux mythes et aux légendes peuplées de dieux, monstres, fées et autres maléfices que les héros devront affronter.

Un livre "intermédiaire" dans la trilogie des Rois Navigateurs, dans la même veine que le premier tome mais en peut être moins passionnant parce qu'il n'a plus l'attrait de la nouveauté et que certains éléments font trop échos aux aventures déjà vécues précédemment. Le livre reste cependant très intéressant pour la mise en scène des mythes et légendes polynésiennes desquelles il s'inspire mais aussi et surtout pour la connaissance et la description qu'il donne des arioi qui existaient en polynésie jusqu'à ce que les missionnaires bien pensant s'attachent à les faire disparaitre parce qu'ils les jugeaient dépravés.

Le livre reste une bonne référence pour la découverte des mythes et légendes du Pacifique et de la vie traditionnelle en Polynésie.

Tiré du livre :
- A community worshiped the gods, but an individual worshiped the spirits of his ancestors. 
- Tangiia chose, in the Tahitian-Raiatean way, to emphasize his divine origins. He was thus a remote figure to the people, appearing mostly at night since commoners were obliged to sit with bowed heads when he passed (...). Karika, however, remained very much a man of the people. This was the Samoan custom. Samoan kings did not trace their line back to the gods, or if they did it was not public knowledge. Karika was strong on dignity, could be stern and challenging, but did not stand on pomp. (...) With king Tangiia's divine heritage came colourful ceremonies, music and dancing and a strong sense of religious fervour.
- The Arioi was a unique society of dancers and singers, players and entertainers, who travelled Oceania building enormous stages on which to perform their various acts. There would be musicians and comedians amongst them toot, and other kinds of performers. There were seven grades of performers, the highest being the Avai parai, the Painted Leg, and the lowest the novitiates, the Poofaarearea, known as flappers
Arioi shows included such diverse acts as histrionic oration, spear fighting, satirical plays, sparkling dialogues, chants on ancient history, laudatory songs of heroes and heroines, and provocative hura dances.   
- Ao, the God of Clouds, was very important to seafarers in Oceania, for in the shapes and colours of the clouds the seamen recognized certain navigational signs. One particular cloud formation might indicate the presence of land beneath, another a dangerous reef below shallow water. Red clouds, grey clouds, white clouds, black clouds : all had significance when predicting future weather patterns. The reflection of sea colours, from lagoons and shallows, could be seen from several hundred miles away on the base of a cloud. 
- The Arioi was essentially Tahitian and 95% of its players were from the Tahitian island group. (...) The Tongan were pirates and sea raiders, the Samoans were too starchy and conservative and the Fijians were too fond of fighting to find time to develop such a marvelous troupe. Other island groups were either too remote, or too small, or just too busy living ordinary lives. (..) The Hivan islands, had a smaller, looser circle of traveling players than the Arioi, called the Hoki, a wandering set of musicians, poets and dancers. (...) The Hawaiians loved gambling too.  
- There seemed to be three groups of pa: pa with terraces only, promontory or ridge pa with short transverse ditches, and finally, ring-ditch pa. Each was best for a certain type of terrain. 
- He reflected on the Maori, on their greatness. They were a fascinating people with a true feeling for the artist, both in their wooden carvings (...) In the science of war too. 

Voir aussi :
Le Manteau des Étoiles / The Roof of Voyaging ICI

Titre original : The Princely Flower
Titre français : Le Temps des guerriers
Volume 2 de la trilogie des Rois Navigateurs (The Navigator Kings)
Auteur : Garry Kilworth
Première publication : 1997

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