lundi 7 mai 2018
Vers la beauté de David Foenkinos
Antoine Duris est professeur à l'école des Beaux-Arts de Lyon. Il a décidé de tout quitter et de disparaitre pour se fondre au décor d'une galerie du musée d'Orsay où il a trouvé un poste de simple gardien de salle. Entouré des oeuvres de Modigliani (sur lequel il avait rédigé sa thèse), il tente de s'oublier dans la beauté mais les gens qu'il côtoie ne lui permettent pas de se couper totalement des réalités du monde. C'est ainsi qu'il va nouer un lien avec Mathilde, responsable DRH qui l'a embauché, grace à laquelle il va finir par se secouer et revisiter son passé pour pouvoir se réconcilier avec lui-même.
Un livre en trois actes pour aborder trois tranches de vie et boucler la boucle, entre Paris et Lyon.
Foenkinos est un auteur que j'aime assez et pour lequel j'ai développé un a priori plutôt favorable après plusieurs livres comme La Délicatesse, les souvenirs ou Charlotte que je garde encore bien en mémoire longtemps après les avoir refermés. Si j'avais aussi dévoré Le mystère Henri Pick, l'histoire n'était toutefois pas du même niveau, moins marquante et sans âme ... avec Vers la beauté, j'éprouve miantenant une vraie grande déception. Certes, c'est un roman facile à lire et joliment écrit mais il reste convenu, sans aller au fond des choses et je n'ai pas réussi à ressentir cette "beauté salvatrice" qui est annoncée et plusieurs fois énoncée sans qu'elle ne soit jamais véritablement perceptible. J'ai une impression de copie baclée et peu soignée dans laquelle les transitions et les basculements son traités de la façon la plus grossière, sans aucune finesse ; on avance parce qu'il faut avancer, par à-coups ou de façon plus poussive et ça ne sonne pas toujours juste, quel dommage !
Titre " Vers la beauté
Auteur : David Foenkinos
Première édition : 2018
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