Autant j'avais aimé Les déracinés, autant j'ai trouvé L'américaine sans aucun intérêt, quelle déception !
Que ce soit l'écriture, la structure, l'histoire, les personnages, j'ai une impression de copie baclée, du vite fait mal fait, comme si l'auteur avait dressé une liste de sujets et de thèmes qu'elle voulait "placer" sans réussir à les "faire vivre" en les intégrant dans son histoire, donnant une narration finalement plus descriptive que romanesque ... Ça part un peu dans tous les sens, sans queue ni tête; l'écriture est poussive, pleine d'expressions toutes faites qui tombent à plat, agaçantes ; des anachronismes absurdes m'ont faits bondir à plusieurs reprises ; les personnages et leurs relations sont parfois d'une niaiserie confondante et surtout ce texte manque totalement de substance, superficiel et sans aucune profondeur dans son ensemble.
On comprendra que je n'ai pas du tout été sensible aux états d'âme de Ruth, enfant gâtée qui passe son temps à "ouvrir son cœur" avant de "savoir ce qu'il faut faire" dans sa quête initiatique. Ça n'arrive pas souvent mais je referme le livre et cette chronique avec humeur et même la sensation de m'être faite un peu escroquer par l'éditeur pour la perte de temps occasionnée. À oublier très vite.
Du même auteur, voir aussi :
Les déracinés
Titre : L'américaine
Auteur : Catherine Darbon
Première édition : 2019
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