Plus qu'une enquête, commence alors un véritable retour aux sources de l'histoire personnelle de l'inspecteur sur une terre rude et austère aux traditions qui le sont tout autant. Tout y passe : amours, parents, amis, langues, école, église, traditions, rivalités, solidarité et au coeur de tout ça, un terrible secret ...
Je n'ai tout simplement pas lâché le livre !
L'histoire est bien construite et nous tient en haleine jusqu'au dénouement final. Mais plus que ça, j'ai aimé la façon dont l'auteur nous fait découvrir toutes les facettes de cette île où la vie est/était particulièrement difficile que ce soit du fait de la terre, du climat ou des hommes qui pourtant y restent profondément attachés. On comprend et on apprend aussi beaucoup de choses comme cette tradition ancestrale des "chasseurs d'oiseaux", douze hommes qui chaque année se rendent pendant quinze jour sur An Sgeir, une île-rocher perdue au milieu de l'Atlantique, pour "récolter" des oisillons des fous de Bassan qui y nichent. À une époque, c'était une question de survie, aujourd'hui c'est un met d'exception pour les habitants et aussi une sorte de rite de passage, une tradition cruelle mais qui, au grand dam des écologistes, est maintenue dans un cadre réglementé parce qu'elle garde un sens.
Une belle évocation qui a fait glisser Lewis sur ma liste d'envie, un lieu à voir, un jour, peut-être...
Titre original : The Black House (Lewis trilogy #1)
Titre français : L'île des chasseurs d'oiseaux (Trilogie Écossaise - Tome 1)
Traduction : Jean-René Dastugue
Auteur : Peter May
Première publication : 2009
Voir aussi :
L'homme de Lewis / Lewis Man de Peter May
Le braconnier du lac perdu / Chess Man de Peter May
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